Histoire de Châtel


puce-syndic-rubrique-normal  A l’origine

Châtel faisait partie du temporel des évêques de Metz entre l’an 1000 et 1648 année de rattachement à la France. Cette entité politique qui existait à côté de la ville de Metz et du Pays Messin, est connu sous le nom de Quatre mairies constituées d’Ancy, d’Ars, de Châtel, de Scy et de ses dépendances : Lessy, Chazelles et Longeville.

plan-separateur  Pour en savoir plus consulter les Glanes pages 69 à 74

Comme beaucoup de communes, il fallut attendre la Révolution pour que la commune de Châtel constitue une entité stable et bien définie dont le 1er Conseil Municipal fut élu le 31 janvier 1790 . Annexée de 1870 à 1918, la commune de Châtel-Saint-Germain porte également les traces de l’histoire militaire de la région à travers le Fort Jeanne-d’Arc, le Fort-De-Guise et la caserne Serret. En dehors de quelques variantes , la commune de Châtel fut rattachée au canton de Gorze jusqu’à la création du canton d’Ars en 1871
Durant l’occupation allemande (16 juin 1940-18 novembre 1944) les communes de Châtel, Lessy, Jussy, Rozérieulles furent regroupées.

plan-separateur  Plaquette en vente en Mairie ou à la Bibliothèque (4,5 euros)

 


puce-syndic-rubrique-normal  Aujourd’hui

Aujourd’hui, Châtel fait partie du Canton des Coteaux de Moselle, arrondissement de Metz -Ville. Après avoir été un village de vignerons, de culture de fraises et de vergers, comme la plupart de ceux du Val de Metz, Châtel sera marqué par le développement de l’ère industrielle. En 1832 une «usine» s’implante à Châtel , fabriquant des articles de quincaillerie, serrurerie, ferronnerie, fonderie, ustensiles de ménage et clouterie. Une activité importante se développa à partir des années 1870 et en 1910-1914 les fondateurs de l’usine firent construire le château actuel (château de Chahury). L’activité se poursuivit après la Première Guerre mondiale. Toutefois, avec l’émergence des conflits sociaux et des évolutions politiques, les propriétaires décidèrent son arrêt définitif en 1936. De 1940 à 1944 le château est mis sous séquestre allemand. Il est rendu à ses propriétaires en 1945.

La fermeture de l’usine et l’annexion allemande vont transformer peu à peu l’habitat et les aspects socio-économiques de la commune. L’activité agricole et les cultures vont diminuer peu à peu et les habitants vont travailler de plus en plus à l’extérieur, à Metz notamment, dans le secteur des “services“ ou dans les entreprises des communes environnantes. Cette évolution va s’accentuer à partir de 1965 (construction de la résidence Petit-Moulin) jusqu’à nos jours.

 


puce-syndic-rubrique-normal  Histoire militaire

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plan-separateur  Le quartier Serret
Le site avait accueilli vers 1880 une école d’artillerie. La construction des premiers bâtiments de la caserne actuelle, par les Allemands, eut lieu entre 1912 et 1918. L’origine du nom de la caserne Serret vient du général de brigade Marcel Serret (1867-1916) qui s’illustra durant la Première Guerre mondiale.
A la fin de cette guerre les Allemands quittèrent les lieux. De 1929 à 1936 la caserne est agrandie par la construction des bâtiments avant gauche. Elle est occupée par la 402ème DCA jusqu’en 1935 puis par le 8e R.A. jusqu’en 1940. De 1940 à 1944 c’est de nouveau l’occupation allemande. En 1945 le 8e R.A. réintègre ses locaux suivi du 18e R.A. jusqu’en 1956.
Après une brève occupation de 1957 à 1960 par l’Armée de l’air et en 1961-62 par le 1er ER-RCP, c’est le 151e Régiment d’infanterie qui s’y installe jusqu’en 1990.
Dans le cadre du plan “Armée 2000“, le 15/1 RI est dissous et le 1er juillet 1990 il fait ses adieux à Châtel.
C’est en 1992 que le quartier Serret retrouve son activité avec l’arrivée du 1er Régiment médical.
Celui-ci a quitté les lieux en 2011. Ils abriteront à l’avenir des compagnies de CRS et un « internat de la réussite ».

plan-separateur  Le fort De Guise
Situé en face du complexe sportif de tennis de la Vallée de Montvaux, ce groupe fortifié comprenant les forts de Leipzig et de la Folie construits par les Allemands, a été développé et équipé de 1953 à 1958 durant la “guerre froide“ comme élément de défense aérienne ayant une vocation de transmission.
PC de guerre et d’exercice depuis 1963, il devint en 1967 le PC principal de la Force Aérienne Tactique de la 1re région aérienne (FATAC). En 1974 la FATAC devint la Force Aérienne de Combat dont le fort abritait le centre de commandement.

plan-separateur  Le fort Jeanne-d’Arc
Il a été construit par les Allemands en 1901 comme un élément de la deuxième ceinture fortifiée de Metz.
De 1945 à 1995 ce fort a eu pour activité essentielle le contrôle aérien et les transmissions. Jusqu’en 1966 il était occupé dans le cadre du dispositif de contrôle radar de l’OTAN.
Repris par l’armée française ses équipements sont alors destinés au transfert télégraphique d’informations, pour réguler le trafic aéronautique ainsi que les transmissions tactiques. L’évolution des techniques et les restructurations dans l’armée ont amené l’abandon progressif de ce fort entre 1995 et 1997.